L’interview super sympa de Marcus

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Marcus, c’est votre prénom ?
Originaire de Provence, d’Arles plus précisément, j’ai fait mes premiers pas sur les planches au conservatoire d’Avignon. J’en sors à 23 ans et je débute ma carrière dans le milieu du théâtre, puis je me lance dans le stand-up. L’humour, c’est ce que je voulais faire depuis mes 15 ans.
Mon vrai prénom c’est Marc, mais je n’en dévoile pas plus… vous en saurez davantage le jour du spectacle !

Depuis combien de temps faites-vous du stand up ?
Je fais du stand-up depuis 7 ans. Après ma formation au conservatoire, j’ai joué dans des pièces de théâtre classiques
(Molière, Tchekov, etc.), qui m’ont forgé. J’ai conservé cette rigueur pour ensuite me spécialiser dans l’humour. Le fait d’écrire et de jouer ce que l’on écrit est une tâche assez pointue, même si cela donne l’illusion d’improviser sans travailler.
L’adjectif que j’aime employer pour définir ce que je fais aujourd’hui c’est « intello-potache ». On y trouve des réflexions fines, recherchées, avec une bonne dose d’humour cru ! J’aime cette cohabitation, les deux facettes vont très bien ensemble et c’est ce qui définit mon personnage.

Dans votre spectacle vous passez au crible notre société… en étant réellement super sympa ?
Être super sympa est un jeu bien sûr...à l’image de Dr House, mon personnage est ironique, il est celui qu’on adore détester, piquant mais juste, avec une bonne dose d’humour. Je garde un peu de suspense et je laisse bien sûr au public la libre appréciation de mon personnage.

Quel est votre meilleur souvenir sur scène ?
Difficile de choisir !  Plusieurs me viennent en tête. Peut-être lorsque j’ai joué devant une salle comble à Arles, ma ville de naissance. Ou alors lorsque j’ai joué à côté de chez moi à Nevers, la directrice de la crèche de mon fils avait perdu la voix, qu’elle a retrouvée à la fin du stand-up. J’ai senti que voir le spectacle lui avait fait du bien, ça m’a rappelé pourquoi je fais ce métier. Faire passer des soirées qui font rire, qui font plaisir, partager des émotions avec le public.

Un dernier petit mot pour les habitants de Beauchamp ?
J’ai hâte de venir ! Je vais me rapprocher de mon ancien chez moi, Clichy, où j’ai écrit ce spectacle et où j’ai habité pendant 10 ans. Les anecdotes que je raconte durant le stand-up vont certainement faire écho au quotidien des habitants de Beauchamp.