Bal tragique au hameau de Beauchamp
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Dans son numéro du 18 août 1888, le Progrès de Seine et Oise rend compte avec enthousiasme de la fête organisée au hameau de Beauchamp.
« Dimanche dernier, le hameau était en liesse.
Les heureux mortels qui habitent ce charmant Eden célébraient leur fête annuelle.
Parmi toutes les fêtes de nos campagnes environnantes, celle de Beauchamp, la dernière venue peut-être dans l’ordre chronologique, est assurément la première par les divertissements qu’elle offre aux voyageurs et par l’entrain et l’entente cordiale des habitants.
Le programme était alléchant : il n’est pas étonnant que le public ait répondu à l'appel des intelligents organisateurs de cette fête. Retraite aux flambeaux, illuminations, embrasement du bois, bal d’enfants, tombola, enlèvement de montgolfières, feu d’artifice, rien n’y manquait. »
Mais tout ne se passe pas toujours aussi bien. Lorsqu’un an plus tard le journal évoque la nouvelle édition de la fête du hameau, il relate un fait divers beaucoup moins réjouissant.
« La fête de Beauchamps, qui avait lieu dimanche dernier, a été attristée par un tragique incident. Des jeunes gens de Montigny-les-Cormeilles qui s’étaient rendus à cette fête, y avaient eu une altercation avec un aspirant de marine habitant non loin de là dans une propriété de M. C…
En revenant, ces jeunes gens furent assaillis précisément devant cette propriété par deux employés de M. C... L'un était armé d’un revolver; l’autre, était accompagné de deux chiens.
Celui qui tenait un revolver, nommé L…, fit cette question :
— Qui de vous a eu une discussion avec un aspirant, à Beauchamps ?
— C’est moi, répondit l’un, que me voulez-vous ?
L…, pour toute réponse, tira un coup de revolver sur lui a bout portant ; la balle traversa la poitrine. Ses camarades s’en furent prévenir la gendarmerie à Montigny. L… fut aussitôt arrêté et amené à la prison d’Argenteuil.
Le parquet de Versailles, prévenu, a immédiatement commencé une enquête. »
Démarchage abusif
Des individus, se présentant comme étant des agents de police ou du CCAS sont susceptibles de se présenter à votre domicile.
Pour votre sécurité, nous vous recommandons de ne pas leur ouvrir sans avoir vérifié leur statut et leur identité.
Vous devez contacter le CCAS ou les services de Police par téléphone afin de vérifier si un agent a été envoyé à votre domicile.